: Vidéo Le FN est contre "la banalisation totale" de l'avortement, déclare Marine Le Pen
La présidente du Front national assure cependant que son parti "ne veut pas modifier la capacité d'accès à l'IVG".
Au lendemain d'une manifestation d'opposants à l'avortement à Paris et à quelques heures du début des débats à l'Assemblée sur le projet de loi sur l'égalité homme-femme dans lequel deux amendements PS sur l'IVG ont été glissés, Marine Le Pen a pris position, lundi 20 janvier sur France Info. "Nous ne voulons pas modifier la capacité d'accès à l'IVG", a assuré la présidente du Front national. Mais nous ne pouvons pas aller dans le sens d'une banalisation totale de l'acte."
"L'accès à l'avortement n'est pas en danger en France", a ajouté l'eurodéputée d'extrême droite. Et de lancer d'un ton accusateur : "Les socialistes créent un problème qui n'existe pas, probablement pour pouvoir s'en servir à nouveau comme un sujet de diversion. Ils cherchent une banalisation, ça n'apportera rien dans les faits, mais ça reste contestable dans la forme."
Marine Le Pen, moins radicale que son père
La patronne du Front national a ensuite fait une proposition : "Aujourd'hui, il faudrait mettre en œuvre des mesures d'accompagnement des femmes isolées et de celles qui veulent éventuellement d'ailleurs garder leurs enfants. Les aider." Une position moins radicale que celle de son père.
Fin décembre, le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen avait salué par un tweet l'adoption en Espagne d'un projet de loi supprimant quasiment le droit à l'avortement, y voyant le "souci du respect de la vie". De même, Marine Le Pen n'était pas parmi les manifestants à Paris dimanche, contrairement au député européen FN Bruno Gollnisch.
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