Cet article date de plus de douze ans.

Des emplois d'avenir à la SNCF pour lutter contre les incivilités

Guillaume Pepy présente ce lundi son plan de lutte contre les incivilités et les actes de malveillance à bord des trains. Parmi les mesures annoncées, l'embauche d'une centaine de "contrats d'avenir" chargés de jouer les "médiateurs sociaux" avec "les jeunes et les groupes".
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Wojazer Reuters)

"Non, on ne fume pas dans les trains, on ne met pas les
pieds sur la banquette, on ne détériore par le matériel
". Voilà, d'après
Guillaume Pepy, quelques ce que devront dire aux passagers "la
centaine" de personnes embauchée en contrat d'avenir par la SNCF. Le président du groupe précise que ces médiateurs seront mobilisés
"le samedi après-midi et le mercredi lorsque les jeunes, les groupes sont
dans les trains
".

Ces embauches font partie d'un plan global de lutte contre
les incivilités "qui empoisonnent la vie de tous les autres et des
cheminots
". Guillaume Pepy présentera ce lundi les autres mesures de ce plan en trois priorités : la prévention, la lutte et la répression. L'entreprise a chiffré à 35 millions d'euros par an le coût de ces incivilités.

Côté prévention, il s'agira de faire "du nettoyage
pendant la circulation du train parce qu'un espace nettoyé est un espace
respectable
". La SNCF a lancé la semaine dernière une campagne de sensibilisation avec des milliers d'affiches placardées dans les plus grandes gares.

Niveau répression, 2.700 cheminots sont chargés de punir les
actes de malveillance : 45 euros les pieds sur la banquette et 68 euros pour
avoir fumé dans le train.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.