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Dix mois après l'évasion de Redoine Faïd, la prison de Sequedin commence ses travaux

Les travaux de sécurisation des parloirs de cet établissement du Nord coûteront 850 000 euros. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Vue de la prison de Sequedin (Nord), le 15 avril 2013. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

"On a toujours dénoncé l'insécurité au niveau des parloirs, depuis l'ouverture de la maison d'arrêt, en février 2005. Il a fallu l'évasion de Redoine Faïd pour qu'on soit entendus", a commenté Stéphane Lecerf, représentant syndical de l'Ufap-Unsa Justice. A la prison de Séquedin (Nord), d'où s'est évadé le célèbre braqueur  il y a dix mois à l'aide d'une arme et d'explosifs, des travaux de sécurisation des parloirs ont débuté lundi 17 février.

"Les travaux de sécurisation au niveau des parloirs commencent cette semaine et vont s'étaler logiquement jusqu'à la fin de l'été, (...) pour un coût de 850 000 euros", a indiqué la Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) de Lille.

De nouveaux portiques, plus fiables

Un portique à ondes millimétriques, dont le coût "est évalué à 150 000 euros",  selon cette même source, doit également être installé. Le déploiement de ces portiques dans les maisons centrales et dans neuf maisons d'arrêt qui accueillent des "profils sensibles" avait été annoncé en juin par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, dans le cadre d'un plan de renforcement de la sécurité des prisons.

Ces portiques permettent de détecter visuellement, lors d'un contrôle, tout produit ou objet qu'un individu porte sur lui. Y compris lorsqu'ils sont dissimulés entre les vêtements et la peau.

Des "travaux de remise en état", notamment pour la réfection des portes de la maison d'arrêt, avaient déjà été réalisés après la spectaculaire évasion de Redoine Faïd en avril. Alors qu'il se rendait au parloir, le détenu avait pris en otage, sous la menace d'une arme, quatre surveillants. Après avoir revêtu la tenue d'un gardien, il avait détruit des portes à l'aide d'explosifs.

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