Alors qu’une vague de mystérieuses piqûres sème la peur dans les rassemblements festifs, le GHB continue de faire des victimes... Comment s'en protéger ?
A l'origine, le GHB, c'est une molécule utilisée en anesthésie, dans les services de réanimation. Mais c'est aussi devenu un stupéfiant. Il suffit d'en administrer quelques gouttes incolores, inodores et sans saveur, à une personne qui perd alors toute notion de résistance. Jusqu'à présent, les agresseurs diluaient quelques gouttes dans les boissons, mais depuis quelques semaines, le doute s'installe : utiliseraient-ils des piqûres pour soumettre leurs victimes ?
Dans le monde de la fête, la psychose s'installe
Peu courante, la technique inquiète dans le monde de la nuit, et la psychose s'installe. On craint le retour de la fameuse "drogue du violeur", apparue dans les années 1990 et utilisée par des violeurs ou des cambrioleurs car les victimes rendues inconscientes ne se rappellent de rien.
Des centaines de plaintes ont été déposées partout en France, même si jusqu'à présent, les analyses toxicologiques n'ont pas révélé la présence de GHB : c'est une drogue éphémère dont les traces disparaissent très vite de l'organisme. En cas de soumission, la victime doit donc porter plainte très rapidement pour que la police déclenche les analyses moins de douze heures après les faits. Enquête sur une drogue qui pourrait bien gâcher la fête cet été.
Un reportage d'Eugénie Yvrande, Paul de Boissieu, Jeanne Bureau, Justine Rousseau, Christophe Blais pour STP Productions. pour STP Productions diffusé dans "Envoyé spécial" le 23 juin 2022.
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