Journée internationale des filles : seulement 34% des filles en France sont confiantes en l’avenir du monde, selon une étude

"Un chiffre qui illustre un climat de pessimisme généralisé", déplore l'association Capital Filles, qui révèle vendredi une étude en partenariat avec Radio France à l'occasion de cette journée internationale.
Article rédigé par franceinfo
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Des élèves au lycée Camille-Sée, le 10 septembre 2024 à Colmar (Haut-Rhin). Image d'illustration. (ROMEO BOETZLE / MAXPPP)

Seulement 34% des filles en France sont confiantes en l’avenir du monde, révèle une étude de Capital Filles, en partenariat avec Radio France, à l'occasion de la Journée internationale des filles, vendredi 11 octobre. "Un chiffre qui illustre un climat de pessimisme généralisé", selon l'association, qui met en relation des marraines en entreprise et des filles des quartiers et des campagnes.

Ce premier baromètre de confiance, réalisé en partenariat avec l’institut Occurrence (groupe Ifop), donne la parole à plus de 400 jeunes femmes. Il souligne le rôle crucial pour les filles interrogées de disposer de soutiens, qu'ils viennent des parents, des amis, de l'environnement, que les jeunes filles aient la possibilité d'avoir accès à des activités culturelles, ou qu'elles bénéficient d'un climat de sécurité dans leur quartier.

Le baromètre est un "cri d'alerte"

78% des filles qui se sentent soutenues sont ainsi confiantes vis-à-vis de leur propre avenir, alors que seulement 55% des filles non soutenues gardent espoir en leur futur. Les filles qui vivent en banlieue sont surreprésentées (44%) chez les filles non soutenues. Ces disparités soulignent l’urgence d’agir pour construire un environnement protecteur et inclusif, notamment pour les jeunes adultes et les jeunes femmes des banlieues, qui se sentent souvent abandonnées.

Autre sujet qui préoccupe les filles, les inégalités de genre. Moins d’une fille sur deux (48%) estime avoir les mêmes droits et les mêmes chances que les garçons de leur âge. "Ce baromètre est l’occasion d’un cri d'alerte", explique Elizabeth Tchoungui, présidente de l’association Capital Filles. "C’est un appel à entendre les voix de celles qui sont trop souvent invisibilisées et absentes des débats publics. Il met en lumière un besoin urgent et fondamental : offrir un vrai soutien aux jeunes femmes de nos quartiers et de nos campagnes".

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Méthodologie :

Plus de 400 jeunes femmes issues des quartiers prioritaires de la ville et des territoires ruraux, lycéennes comme étudiantes, ont participé à ce sondage.

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