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Le gouvernement veut mettre fin aux rumeurs sur les cours d'éducation sexuelle à l'école

Le ministère de l'Éducation nationale va envoyer jeudi 13 septembre une circulaire aux recteurs d'académie pour rappeler les grands principes de ces cours. 

Article rédigé par franceinfo, Alexis Morel
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Des lycéens en cours à Bordeaux, en mars 2017. (Illustration).  (MEHDI FEDOUACH / AFP)

Les rumeurs se sont multipliées ces dernières semaines sur de prétendus "cours de masturbation en maternelle". C'est évidemment faux, et le gouvernement veut mettre les choses au clair. Le ministre de l'Éducation nationale doit envoyer jeudi 13 septembre une circulaire aux recteurs d'académie pour leur rappeler les grands principes de l'éducation à la sexualité du primaire au lycée. 

Au moins trois séances par an d'éducation à la sexualité

La loi fondatrice n'est pas nouvelle, elle date de 2001 et elle est plutôt claire. Elle prévoit au moins trois cours d'éducation sexuelle par an en primaire, au collège et au lycée. À l'école primaire, le cadre est plus souple et chaque enseignant peut l'adapter librement. 

Contrairement aux rumeurs lancées cet été, il n'est pas question dans les petites classes de parler explicitement de sexualité pendant ces séances, mais plutôt d'aborder le respect du corps, la notion d'intimité ou encore l'égalité filles-garçons. "Quelques fois on part d'un incident qui a pu avoir lieu dans la cour de récréation ou dans la classe", explique Haydée Leblanc, enseignante de CM1 dans la Somme. 

L'incident typique c'est 'maîtresse, il m'a traité de sale PD'. Donc on discute sur ce que veut dire PD. Ils ne savent jamais! Ensuite on parle de la question de l'homosexualité et on déconstruit les préjugés

Haydée Blanc

à franceinfo

Au delà de la piqûre de rappel, la circulaire envoyée jeudi vise aussi à moderniser les dispositifs face aux nouveaux enjeux comme le cyber-harcèlement ou l'exposition à la pornographie. 

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