Education : les bons points de la France

Il y a les données insolites, comme celle sur le stress des élèves vis-à-vis des mathématiques où l’on s’aperçoit que les petits français angoissent beaucoup plus que les petits suédois. Mais il y a aussi les données plus profondes, qui montrent que les français sont plus qualifiés qu’il y a 30 ans, que plus les jeunes sont diplômés, plus ils trouvent facilement du travail. Et que le développement de l’enseignement supérieur permet à l'économie de prospérer et d’entraîner dans la foulée ceux dont la formation est faible.

Mais la bonne surprise, pour nous Français, concerne notre système universitaire qui n’est pas aussi mauvais que cela. Ainsi il s’avère que sur 4 jeunes inscrits à l’université, 3 au moins termineront avec un diplôme en poche.

Autre enseignement de ce rapport : la France privilégie l’école maternelle et le lycée. C’est là que vont les moyens, au détriment des collèges et des universités. L’OCDE souligne encore que les enseignants français ne sont pas les mieux rémunérés des pays passés à la loupe, moins bien en pourcentage que les Espagnols, les Portugais ou les Mexicains. L’Organisation de coopération et de développement économiques se permet même, chiffres à l’appui, de défendre à sa façon la fameuse carte scolaire dont on a beaucoup parlé durant la campagne.

Enfin, l'OCDE affirme que les élèves français sont beaucoup plus anxieux que leurs camarades d'autres pays... quand il s'agit des mathématiques. Une observation non négligeable à l'heure où un bachelier français sur deux choisit la filière scientifique...