Faible mobilisation des lycéens
Il était de toute façon difficile de mobiliser les lycéens alors que le ministre avait annoncé le report de la réforme. Cette journée faisait figure de test mais les principales organisations syndicales se voulaient prudentes. Elles espéraient tout de même mobiliser contre les 13 500 suppressions de postes dans l'Education nationale. "La réforme du lycée et les suppressions de postes dans l'Education sont liées. Or sur ce dernier point nous n'avons pas de garanties pour 2010 et 2011", a précisé Antoine Evennou, secrétaire général de l'UNL.
_ Entre 1000 et 3000 lycéens ont défilé à Paris. Un échec pour ceux qui voulaient poursuivre la mobilisation du 18 décembre.
_ A peine quelques centaines de manifestants à Lyon. Le cortège mené par des jeunes parfois cagoulés n'a pas du tout suivi le trajet déposé à la préfecture. Sur le parvis de la gare de la Part-Dieu, quelques accrochages ont eu lieu entre jeunes et forces de l'ordre.
_ Pas d'accrochages mais peu de monde dans la rue dans les villes de l'Ouest. 150 manifestants à Bordeaux, 700 à Quimper, entre 400 et 500 à Rennes. Une ville pourtant souvent en pointe dans la mobilisation estudiantine ou lycéenne. Le 18 décembre, il y avait près de 5000 manifestants à Rennes. Fabien Caillé, de Sud Lycéens, a reconnu qu'il était difficile de mobiliser après les vacances.
Au delà du retrait pur et simple du projet Darcos et non son seul
report, les lycéens exigent maintenant l'abandon d'un plan de 13.500
suppressions de postes prévu au budget de l'Education nationale. Le ministre doit reprendre les discussions sur la réforme cette semaine. Il semble plus en position de force qu'avant les vacances.
Anne-Laure Barral avec agences.
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