Harcèlement scolaire : "Nous allons plus loin", promet la nouvelle ministre de l'Éducation nationale

La nouvelle ministre de l'Éducation nationale annonce la création de 150 postes supplémentaires dédiés à la politique de prévention et de lutte contre le harcèlement.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicole Belloubert, ministre de l'Education nationale, le 13 février 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Nous allons plus loin" dans la lutte contre le harcèlement scolaire, affirme mardi 13 février sur France Inter Nicole Belloubet, nouvelle ministre de l'Éducation nationale, au lendemain d'un déplacement à Reims (Marne) consacré à ce fléau. Elle met notamment en avant des actions "de prévention, de détection et de traitement".

La ministre rappelle les résultats d'une grande enquête nationale menée en novembre, qui montre que "plus d'un élève par classe est en moyenne victime de harcèlement scolaire". Nicole Belloubet estime qu'on "ne peut pas accepter" ce constat. Elle entend donc "mettre l'accent" sur la lutte contre le harcèlement scolaire, thème pour lequel le gouvernement avait déjà sonné dès la rentrée la mobilisation générale. "Il ne faut pas couvrir cela d'un manteau qui nous empêche de voir la réalité", insiste-t-elle.

Des créations de postes dédiés

Face aux conclusions de cette étude, Nicole Belloubet évoque plusieurs mesures. Elle précise ainsi que ce "baromètre du harcèlement sera conduit chaque année pour mesurer dans les écoles, les collèges et les lycées la hauteur du phénomène". La nouvelle ministre de l'Éducation nationale affirme par ailleurs que 150 postes supplémentaires seront créés et dédiés à cette politique de prévention et de lutte contre le harcèlement. Elle soutient que ces "postes viennent en complément" afin de "permettre, dans les académies et les départements, de coordonner l'ensemble des actions conduites". Nicole Belloubet rappelle ainsi que "dans les établissements, des personnels sont formés expressément à cette lutte, ce repérage et ce traitement du harcèlement".

La ministre revient par ailleurs sur le "complément indemnitaire de 1 250 euros" dont bénéficieront "les infirmiers scolaires et les assistants sociaux qui sont engagés dans la lutte contre le harcèlement" scolaire. Interrogée par une auditrice, assistante sociale scolaire, Nicole Belloubet affirme "entendre les demandes de revalorisation" plus générale de ce métier. Elle promet d'ailleurs qu'elle aura "prochainement des annonces à faire à ce sujet".

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