Interdiction de l'abaya : une note de service "envoyée dans la journée aux chefs d'établissement pour clarifier la règle", indique Gabriel Attal

Concrètement, les élèves portant l'abaya ou le qamis à la rentrée seront reçus le temps d'un échange "pour expliquer le sens de la règle", expose le ministre de l'Éducation sur France Inter. S'ils ne les enlèvent pas, ils ne pourront pas participer au cours.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gabriel Attal, ministre de l'Education, le 31 août 2023 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Une note de service sera "envoyée aujourd'hui dans la journée aux chefs d'établissement" pour "clarifier la règle" interdisant le port de l'abaya à l'école, assure Gabriel Attal jeudi 31 août sur France Inter. Selon le ministre de l'Éducation nationale, cette note doit permettre "d'expliquer qu'on ne peut pas porter l'abaya ou le qamis dans l'école de la République", de donner "un certain nombre de pistes, de guide, pour mettre en place un travail d'échange".

Gabriel Attal prévoit également d'envoyer aux chefs d'établissement "un courrier signé" de sa part "à destination des familles pour lesquelles ils jugeront qu'il est nécessaire de leur transmettre ce courrier". "C'est un sujet difficile dans beaucoup d'établissements" qui étaient "en attente d'une règle claire", estime le ministre. C'est désormais chose faite.

"Dialogue, échange, écoute et pédagogie"

"Dès lundi matin, un travail va s'engager avec ces jeunes filles ou jeunes garçons, lorsqu'il s'agit du qamis, pour leur expliquer le sens de la règle", insiste-t-il. "Ce qui va se passer, très concrètement, c'est qu'ils seront accueillis et il y aura un échange avec eux pour leur expliquer le sens de la règle, pourquoi on prend cette décision, pourquoi on ne peut pas porter l'abaya ou le qamis dans l'école", ajoute Gabriel Attal, convaincu que cette interdiction sera acceptée et comprise "par le dialogue, par l'échange, par l'écoute et par la pédagogie". Les élèves pourront entrer dans l'établissement le temps de cet échange mais pas participer au cours s'ils ne les enlèvent pas, explique le ministre. 

"La laïcité, c'est une des valeurs fondamentales de l'école de la république, ma responsabilité en tant que ministre de l'Éducation nationale c'est de garantir qu'elle soit toujours respectée", résume-t-il.

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