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Interdiction du port de l'abaya à l'école : accusé d’avoir menacé de mort un proviseur, un père de famille comparaît devant la justice

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Jeudi 26 octobre, un père de famille a comparu devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, accusé d’avoir menacé de mort un proviseur. Celui-ci avait refusé l’entrée de sa fille au lycée puisqu’elle portait une abaya, interdite depuis septembre dans les établissements scolaires.
Éducation : accusé d’avoir menacé de mort un proviseur, un père de famille comparaît devant la justice Jeudi 26 octobre, un père de famille a comparu devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, accusé d’avoir menacé de mort un proviseur. Celui-ci avait refusé l’entrée de sa fille au lycée puisqu’elle portait une abaya, interdite depuis septembre dans les établissements scolaires. (franceinfo)
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Jeudi 26 octobre, un père de famille a comparu devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, accusé d’avoir menacé de mort un proviseur. Celui-ci avait refusé l’entrée de sa fille au lycée puisqu’elle portait une abaya, interdite depuis septembre dans les établissements scolaires.

Il était placé sous contrôle judiciaire depuis les faits. Un père de famille de 44 ans a été convoqué devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) jeudi 26 octobre. Le 7 septembre dernier, une élève se voit raccompagnée plusieurs fois en dehors de son établissement en raison de son abaya, qu’elle refuse de retirer. Son père appelle le lycée et profère des menaces de mort, selon le chef de l’établissement. Le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, alors en déplacement à Lyon (Rhône), a immédiatement réagi et fait part de son soutien au proviseur. 

Le suspect encourt jusqu’à trois ans de prison 

Le procès survient deux semaines après l’assassinat de Dominique Bernard dans son lycée d’Arras (Pas-de-Calais) et la relance du débat autour de la sécurité des établissements scolaires. "Il est évident qu’on ne peut pas décemment menacer un personnel de mort. Il faut une réponse ferme, compte tenu qui plus est du contexte actuel", estime Maxime Reppert, vice-président du Syndicat national des écoles, collèges et lycées. L’homme encourt jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. 

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