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La semaine de cinq jours passe de l'indicatif au conditionnel

La semaine de cinq jours à la rentrée 2013 est bien une "priorité", mais elle passera tout de même par la case concertation. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, avait annoncé hier son instauration à la rentrée 2013. Mais Ségolène Royal avait regretté la méthode employée.
Article rédigé par Alexandre Chassignon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Il y aura un arbitrage, je le prendrai ". D'une phrase, Jean-Marc Ayrault a ramené la semaine de cinq jours à la l'école au stade de projet. Le Premier ministre était ce matin l'invité de France Inter. Hier sur la même antenne, Vincent Peillon n'avait pas attendu la passation de pouvoir pour utiliser l'indicatif : "Nous allons le faire pour la rentrée 2013 ".

Une question "un peu plus compliquée "

C'est exactement le scénario que Ségolène Royal a appelé hier de ses voeux. "La vraie question, a-t-elle pointé, c'est celle des rythmes scolaires, donc c'est une question un peu plus complexe. Sur le fond,ce qu'il dit va dans la bonne direction, mais il faut respecter la phase de consultation et l'arbitrage du Premier ministre ".

Suite à l'annonce de Vincent Peillon, la porte-parole du gouvernement,
Najat Vallaud-Belkacem, avait déjà indiqué après le conseil des
ministres qu"'une concertation est prévue ".

Mercredi ou samedi ?

L'issue de cette concertation ne fait guère de doute : plusieurs associations de parents d'élèves demandaient la fin de la semaine de quatre jours. Leur principale préoccupation concerne les à-côtés de l'écoles : quel mode de garde, financé comment et pour faire quoi. Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves espère "en discuter localement ". Même chose pour le jour à ajouter aux semaines des enfants.


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