La semaine de cinq jours passe de l'indicatif au conditionnel
"Il y aura un arbitrage, je le prendrai ". D'une phrase, Jean-Marc Ayrault a ramené la semaine de cinq jours à la l'école au stade de projet. Le Premier ministre était ce matin l'invité de France Inter. Hier sur la même antenne, Vincent Peillon n'avait pas attendu la passation de pouvoir pour utiliser l'indicatif : "Nous allons le faire pour la rentrée 2013 ".
Une question "un peu plus compliquée "
C'est exactement le scénario que Ségolène Royal a appelé hier de ses voeux. "La vraie question, a-t-elle pointé, c'est celle des rythmes scolaires, donc c'est une question un peu plus complexe. Sur le fond,ce qu'il dit va dans la bonne direction, mais il faut respecter la phase de consultation et l'arbitrage du Premier ministre ".
Suite à l'annonce de Vincent Peillon, la porte-parole du gouvernement,
Najat Vallaud-Belkacem, avait déjà indiqué après le conseil des
ministres qu"'une concertation est prévue ".
Mercredi ou samedi ?
L'issue de cette concertation ne fait guère de doute : plusieurs associations de parents d'élèves demandaient la fin de la semaine de quatre jours. Leur principale préoccupation concerne les à-côtés de l'écoles : quel mode de garde, financé comment et pour faire quoi. Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves espère "en discuter localement ". Même chose pour le jour à ajouter aux semaines des enfants.
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