Le ministère de l'Education nationale ne restreindra pas les heures supplémentaires des enseignants

Selon "Les Echos" et "Le Monde", le gouvernement entendait supprimer un tiers des heures relatives à des missions particulières. Il a finalement décidé de renoncer à ce projet.
Article rédigé par franceinfo
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Dans une salle de classe à Poitiers (Vienne), le 11 avril 2024. (JEAN-FRANCOIS FORT / HANS LUCAS / AFP)

Marche arrière toute. Face à la polémique montante sur la suppression des heures supplémentaires des enseignants, le gouvernement rétropédale. "Conformément à la priorité donnée à l'Education nationale par le gouvernement, le Premier ministre et la ministre ont souhaité que les établissements scolaires continuent à disposer des moyens de mener à bien leurs missions", peut-on lire dans un communiqué du ministère publié mercredi 1er mai. "En conséquence, la ministre de l'Education nationale a donné instruction pour que, dès demain, les académies recouvrent les moyens budgétaires initialement notifiés afin de poursuivre l'attribution d’heures supplémentaires dans les établissements."

Ce communiqué survient après les révélations des Echos et du Monde, qui dévoilaient un peu plus tôt dans la journée que le ministère de l'Education nationale avait demandé aux recteurs de supprimer un tiers des heures relatives à des missions particulières. D'après le quotidien du soir, les autorités ont annoncé par e-mail aux personnels de direction qu'"en application du décret du 21 février portant annulation de crédits, une mesure de réduction des dotations des heures supplémentaires et des indemnités pour mission particulière a été notifiée". D'après Le Monde, le ministère de l'Education nationale expliquait alors que toutes les académies françaises étaient concernées.

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