Le syndicat enseignant FSU-SNUipp lance un tour de France à vélo, "pour une éducation plus égalitaire et de meilleures conditions de travail"
Le syndicat des enseignants des écoles maternelles et élémentaires, la FSU-SNUipp, lance lundi 13 mai à Roubaix (Nord) un tour de France à vélo, un "cri de ralliement pour une éducation plus égalitaire et de meilleures conditions de travail", explique le syndicat sur son site internet.
Pendant trois semaines, jusqu'au 29 mai, les enseignants parcourront douze étapes, qui correspondent à douze thématiques différentes abordées à l'arrivée de chaque étape lors d'une conférence de presse. Figurent notamment les moyens, l'école rurale ou l'EPS à l'école. Le peloton passera par le Nord, la Marne, les Vosges, le Haut-Rhin, l'Ain, la Drome, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Lot, le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine et Paris.
La première étape, dont le départ est donné à 14 heures, rallie Roubaix à Raismes avec pour thème l'inclusion. "L'école n'accueille pas les élèves correctement", estime lundi sur France Bleu Nord, Alain Talleu, co-secrétaire de la section Nord de la FSU-SNUipp, à l'initiative du projet. Il réclame des moyens "pour que tous les élèves puissent bénéficier d'un accompagnement de qualité", et dénonce "des situations dégradées", qui "pèsent sur les classes qui accueillent ces élèves en situation de handicap, mais aussi sur les autres élèves dans la classe et sur les familles".
La deuxième étape,mardi, ralliera Épernay à Reims, dans la Marne. Sur France Bleu Champagne, Wieland Métayer du FSU-Snuipp dans la Marne, explique lundi, qu'une dizaine d'enseignants de son département prendront part à l'étape, consacrée aux salaires. "On est dans un espace médiatique saturé, il faut qu'on réussisse à exister de plein de manières différentes", explique le syndicaliste.
Il y aura un cahier des solutions, qui sera rempli au fur et à mesure et déposé au ministère de l'Éducation nationale, pour la dernière étape à Paris, afin de "formuler quelque chose de constructif et de fédérateur ", conclut Wieland Métayer.
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