Cet article date de plus de treize ans.

Lycéens : mobilisation forte à Paris, faible partout ailleurs

Ils protestent contre la suppression annoncée de 11.200 postes d'enseignants à la rentrée prochaine. Plusieurs milliers de lycéens et de professeurs ont manifesté dans les rues parisiennes cet après-midi. Un mouvement qui semble s'étendre autour de la capitale, mais qui n'a été que très peu suivi dans les villes de province.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © RADIOFRANCE / Laëtitia Degermon)

"Non, non, non aux suppressions de postes, lycéens en lutte contre la
casse de l'Education". Derrière la banderole, 4.600 personnes selon la police, 6.000 selon la Fidl, le principal syndicat lycéen, ont sillonné les rues de Paris. Principalement des lycéens, soutenus par quelques-uns de leurs professeurs. Les enseignants de l'académie de Créteil, notamment, étaient ainsi appelés à faire grève aujourd'hui.

Si le mouvement semble s'étendre en banlieue parisienne, il n'a pas beaucoup mobilisé en province. Cet après-midi, il y avait seulement une centaine de lycéens dans les rues de Lyon, une dizaine seulement à Marseille.

Pour autant, la Fidl et l'UNL (Union Nationale Lycéenne) ne comptent pas s'arrêter là. Entrés la semaine dernière par surprise dans le mouvement de protestation
des personnels contre la réduction des moyens, les lycéens sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation mardi prochain. Leurs syndicats, qui veulent "amplifier le mouvement", appellent les enseignants à se joindre à eux.

Les lycéens demandent - comme les syndicats de personnels - un "collectif
budgétaire" pour "rétablir" les postes supprimés, ainsi que l'abandon de la réforme du bac professionnel.

À la rentrée 2008, 11.200 suppressions de postes sont
prévues dans l'Éducation nationale, essentiellement dans les
collèges et les lycées.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.