Lycéens : mobilisation forte à Paris, faible partout ailleurs
"Non, non, non aux suppressions de postes, lycéens en lutte contre la
casse de l'Education". Derrière la banderole, 4.600 personnes selon la police, 6.000 selon la Fidl, le principal syndicat lycéen, ont sillonné les rues de Paris. Principalement des lycéens, soutenus par quelques-uns de leurs professeurs. Les enseignants de l'académie de Créteil, notamment, étaient ainsi appelés à faire grève aujourd'hui.
Si le mouvement semble s'étendre en banlieue parisienne, il n'a pas beaucoup mobilisé en province. Cet après-midi, il y avait seulement une centaine de lycéens dans les rues de Lyon, une dizaine seulement à Marseille.
Pour autant, la Fidl et l'UNL (Union Nationale Lycéenne) ne comptent pas s'arrêter là. Entrés la semaine dernière par surprise dans le mouvement de protestation
des personnels contre la réduction des moyens, les lycéens sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation mardi prochain. Leurs syndicats, qui veulent "amplifier le mouvement", appellent les enseignants à se joindre à eux.
Les lycéens demandent - comme les syndicats de personnels - un "collectif
budgétaire" pour "rétablir" les postes supprimés, ainsi que l'abandon de la réforme du bac professionnel.
À la rentrée 2008, 11.200 suppressions de postes sont
prévues dans l'Éducation nationale, essentiellement dans les
collèges et les lycées.
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