Mobilisation des enseignants : "Il y a véritablement un point de rupture dans l'école", explique le SNUipp-FSU

Plusieurs syndicats appellent les enseignants à se mettre en grève, mardi, contre la mise en place de groupes de niveau en français et en mathématiques.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu
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Des manifestants brandissent une banderole lors du rassemblement des enseignants, mardi 6 février, à Marseille. (NICOLAS TUCAT / AFP)

"Il y a véritablement un point de rupture dans l'école", explique Guislaine David co-secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU sur France Bleu, mardi 6 février. Elle était l'invitée de Ma France. Selon elle, "le malaise est multiple". Elle évoque "les conditions de travail, le nombre d'élèves par classe, la rémunération des enseignants et plus récemment ce que le gouvernement veut mettre en place avec le choc des savoirs".

Les mesures détaillées de ce "choc des savoirs" vont être présentées, jeudi 8 février, lors du Conseil supérieur de l'Education. Lancé par Gabriel Attal, alors ministre de l'Education nationale, les groupes de niveau doivent être mis en place à la rentrée prochaine. "Ça va stigmatiser les élèves", "nous ne voulons pas avoir une école à deux vitesses" évoque Guislaine David. "La coopération entre les élèves est stimulante pour tout le monde y compris pour les bons élèves, on sait que cette émulation doit venir de l'hétérogénéité de la classe."

"Nous ne sommes pas en accord avec le ministère", explique la co-secrétaire générale du SNUipp-FSU. Elle prévoit une "semaine d'actions" avec des "mobilisations un peu partout en France" précisant que l'intersyndicale a lancé une pétition lundi 5 février "pour demander à ce qu'on arrête ce choc des savoirs et cette mise en place du tri des élèves".

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