Le directeur de Sciences Po Paris veut organiser une "consultation en ligne" sur le blocage de l'établissement
Il assure aussi être "favorable" à l'organisation d'une assemblée générale dans les locaux, à condition qu'elle soit précédée du "déblocage du bâtiment".
Il dénonce une "atteinte (...) inacceptable" portée au "fonctionnement normal" de Sciences Po. Dans un communiqué envoyé jeudi 19 avril aux étudiants, enseignants et personnels de Sciences Po Paris, son directeur, Frédéric Mion, se prononce en faveur de l'organisation d'une "grande consultation en ligne". Celle-ci doit "permettre à l'ensemble de nos communautés [enseignants, étudiants, personnels] de s'exprimer" sur le blocage de plusieurs sites de l'établissement.
La contestation contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), qui modifie les modalités d'accès à l'université, a gagné Sciences Po mardi, lorsqu'environ "70 étudiants" ont décidé d'occuper les locaux du 27, rue Saint-Guillaume. Mercredi et jeudi, ces locaux, puis ceux du 56, rue des Saints-Pères, à leur tour occupés, ont été fermés.
La direction assure être "favorable" à l'organisation d'une assemblée générale, souhaitée par les étudiants bloqueurs, à condition qu'elle soit précédée du "déblocage du bâtiment, pour d'impératives raisons de sécurité". Selon Frédéric Mion, c'est le refus des étudiants d'accepter cette condition qui le pousse à organiser une consultation en ligne.
Un étudiant pro blocage explique pourquoi #SciencesPo école hautement sélective, manifeste contre la loi ORE accusée d'instaurer une sélection à l'entrée à l'université. pic.twitter.com/G3J53WIWTi
— Juliette Campion (@JulietteCampion) 19 avril 2018
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.