Universités : des examens délocalisés
Pour que les examens des étudiants aient bien lieu, certaines salles d'examen ont été délocalisées. C'est le cas pour la faculté de Tolbiac, à Paris.
À 10 km de leur université du 13e arrondissement de Paris, des étudiants en Histoire s'apprêtent à passer leurs partiels. Ils sont organisés à Rungis (Val-de-Marne), un lieu excentré et pas toujours facile d'accès. À la faculté de Tobiac, occupée pendant des semaines, il est impossible d'organiser le moindre examen. À Rungis, l'université a convoqué 18 000 étudiants en trois semaines.
Un vote avant chaque épreuve
Ces partiels délocalisés sont appréciés par certains. Mais avant chaque épreuve il y a débat. Les étudiants ne savent jamais s'ils pourront passer leur examen. Ce 3 mai, après trois votes, le partiel d'Histoire a été annulé à une large majorité. Parmi les revendications, les étudiants demandent une note de 13/20 pour tous. Hier matin, les étudiants en médecine et en biologie ont pu passer leurs partiels. Mais, au jour le jour, chaque étudiant est dans l'incertitude, car c'est le vote qui décide.
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