Plan étudiant du Gouvernement : "Des pistes qui vont dans le bon sens", estime le syndicat Fage
Jimmy Losfeld, président de la Fage (première organisation étudiante), a réagi jeudi au plan de la ministre de l'Éducation annoncé dans la matinée. Ses mesures "vont dans le bon sens" mais il reste "attentif" et continue d'exiger l'annulation de la baisse des APL.
Le gouvernement a promis un plan étudiant pour la rentrée 2018. La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'
Jimmy Losfeld, président de la Fage, première organisation étudiante, a salué sur franceinfo des "pistes qui vont dans le bon sens", même s'il a prévenu qu'il resterait "attentif" à ce que ces propos soient respectés. Il s'est dit "rassuré" par ces "pistes intéressantes".
L'annulation de la baisse des APL "toujours une revendication"
"Sur le logement elle promet de la construction, pour nous c'est le meilleur moyen d'agir sur le coût du logement. Elle propose aussi des dispositifs de cautionnement locatif (…) tout cela va dans le bon sens", a-t-il estimé. Mais il a nuancé : "J’aurais aimé entendre d’autres dispositifs sur l’encadrement des loyers", assurant que l’annulation de la baisse des APL de cinq euros était "toujours une revendication".
Concernant la santé des étudiants, Jimmy Losfeld a salué "la possibilité de rattacher les étudiants au régime général" et a dénoncé les failles du système actuel géré par des mutuelles étudiantes, "qui conduit à ce que 33% des étudiants renoncent à des soins de santé (…) Donc c’est une bonne nouvelle pour le porte-monnaie et la santé des étudiants" a-t-il déclaré.
Augmenter les quotas des bacs professionnels et technologiques
Jimmy Losfeld s'est dit "attentif " notamment sur les pré-requis nécessaires pour rentrer dans l’enseignement supérieur que la ministre veut mettre en place. "Il faut miser sur l’orientation, miser sur le lycée, faire confiance à l'étudiant et lui donner les codes de choisir", a estimé le président de la Fage.
"Il y a aussi le levier des filières courtes et les quotas des bacs pro et technos dans les IUT et les BTS qu’il faut augmenter". "Si le ministère décide d’aller dans le sens opposé à cela, nous nous mobiliserons dans la rue pour faire entendre nos revendications", a-t-il prévenu.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.