Rentrée scolaire : "L'école est à la pointe du progrès social de notre pays", affirme Jean-Michel Blanquer

Article rédigé par Valentine Pasquesoone, Vincent Matalon
France Télévisions
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Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, le 21 août 2019 à Paris.  (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le ministre de l'Education nationale donne, ce mardi matin à 9 heures, sa traditionnelle conférence de presse de la rentrée. 

Ce qu'il faut savoir

"L'école est à la pointe du progrès social dans notre pays", a lancé le ministre de l'Education lors de sa traditionnelle conférence de presse de rentrée. Jean-Michel Blanquer a réaffirmé, mardi 27 août, la priorité donnée à l'école primaire et a poursuivi la promotion de sa réforme du bac, dont la mise en oeuvre au lycée cette année suscite des inquiétudes. A quelques jours de la rentrée, le 2 septembre, des quelque 12,4 millions d'élèves et 870 000 enseignants, il a défendu ses réformes en parlant de trois grands défis : "l'égalité des chances", "le bien-être des professionnels" et "la question environnementale". 

L'école primaire, la "priorité". L'école primaire reste la "priorité" du gouvernement, comme le stipule la circulaire envoyée fin mai aux recteurs, inspecteurs et directeurs d'établissement. Mesure-phare du projet de loi "pour une école de la confiance" voté cet été, l'abaissement à 3 ans de l'âge de l'instruction obligatoire, contre 6 aujourd'hui, traduit cette ambition et "permet de renforcer l'école maternelle", selon le ministre. Concrètement, la mesure ne concernera que 2,5% d'enfants . 

La réforme du bac et la refonte du lycée. Autre chantier du gouvernement auquel s'est attaqué Jean-Michel Blanquer : la délicate réforme du bac, qui doit être effective en 2021. Cette réforme, qui réduira le nombre d'épreuves finales au profit du contrôle continu, s'accompagne d'une refonte de l'enseignement au lycée. Cette année, les séries (L, ES et S) sont supprimées en classe de première et remplacées par des enseignements de spécialité. 

Un plan sur les violences à l'école. Le ministre a également dévoilé le plan sur les violences à l'école, repoussé à maintes reprises. Ce plan avait été promis en octobre après la vidéo montrant un élève en train de menacer sa professeur avec une arme factice dans un lycée de Créteil (Val-de-Marne), des images qui avaient suscité un vif émoi.