Réforme du collège : entre 27% et 50% de grévistes
Ce mardi, à la mi-journée, le gouvernement et les syndicats ont publié les chiffres de la grève contre la réforme du collège. A l’appel de plusieurs syndicats, les enseignants sont appelés à cesser le travail ce mardi pour montrer leur mécontentement. Selon le ministère de l’Education nationale, 27,6% des enseignants font grève, alors que le syndicat majoritaire Snes évoque le chiffre de plus de 50%. Dans les collèges privés, le taux de grévistes est de 6,75%, a précisé le ministère.
Des rassemblements sont prévus dans une cinquantaine de villes aujourd'hui. A Bordeaux, ils étaient 500 à défiler dans les rues ce mardi matin. A Paris, le cortège partira à 14h du jardin du Luxembourg en direction du métro Raspail.
"Abandon de la #reformecollege" près de 500 manifestants place de la Comédie #Bordeaux pic.twitter.com/G4uBxdzpKt
— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) May 19, 2015
Mobilisation des profs contre la #ReformeCollege devant la préfecture, au Mans pic.twitter.com/MuFRrLu1dW
— France Bleu Maine (@bleumaine) May 19, 2015
Dans la matinée, le Premier ministre, Manuel Valls, a réaffirmé que la réforme serait "mise en œuvre " et que le décret serait "publié le plus rapidement possible ". Le chef du gouvernement a assuré : "Cette réforme est indispensable. Sur ces sujets-là, les gouvernements précédents avant 2012 n'avaient jamais été capables de faire une réforme qui correspondent à l'intérêt général. L'autonomie est demandée par tous depuis des années. En accordant 20% d'autonomie à chaque collège, on fait un pas considérable qui va permettre d'améliorer le travail pour les enfants dans les conditions qui sont prévues par la réforme ".
De son côté, Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education a répété que la réforme était "indispensable" tout en promettant "des garanties" pour une bonne mise en oeuvre de la réforme. La droite, par la voix de Christian Jacob, réclame, elle, un débat à l'Assemblée Nationale. Le chef de file des députés UMP dénonce "un véritable mépris du Parlement" et un "coup de force" du gouvernement.
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