Rythmes scolaires : les vacances sont trop calquées sur "les enjeux économiques", selon la FCPE
Héléne Rouch, de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), estime lundi que le calendrier scolaire 2016-2017 ne respecte pas le rythme des élèves.
La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) continue à contester le calendrier scolaire 2016-2017. Les vacances de la Toussaint ont commencé en pleine semaine et les vacances de février sont "arrivées trop vite", selon Hélène Rouch, la présidente de la FCPE en Haute-Garonne, lundi 13 février sur franceinfo. Les élèves de la zone C (Paris - Créteil - Versailles - Toulouse - Montpellier) n'ont eu que cinq semaines de cours depuis la rentrée de janvier. "Il y a un rythme à respecter chez les enfants, surtout en période hivernale, explique Hélène Rouch. Sinon, cela entraîne de la fatigue et des difficultés à se concentrer en classe. "
C'est dommage, on a entamé de grands chantiers pour respecter le rythme de l'enfant sur la journée et sur la semaine. Et là, sur l'année, on fait l'inverse de ce qu'il faut faire.
Hélène Rouch, présidente de la FCPE en Haute-Garonneà franceinfo
Les professeurs avancent "à marche forcée"
La présidente de la FCPE en Haute-Garonne, estime que le ministère de l'Education nationale "se trompe de priorité". Elle estime que les vacances scolaires sont trop calquées sur "les enjeux économiques tels que le tourisme."
Autre problème pour Hélène Rouch : les vacances scolaires estivales. "Elles commencent le 6 juillet, dit-elle. Or, quand on est parent de collégiens ou de lycéens, on sait très bien que c'est faux. Les élèves n'ont déjà plus cours depuis quelques semaines déjà." Une réalité qui n'est pas sans conséquences. "Les professeurs construisent un programme sur 36 semaines mais en réalité, ils doivent s'adapter sur 31 ou 32 semaines, détaille la présidente de la FCPE en Haute-Garonne. Ils sont obligés d'avancer à marche forcée. Ils ne peuvent pas prendre le temps d'expliquer plus longuement ni de prendre en compte la vitesse d'apprentissage d'élèves qui ont plus de difficultés."
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