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Vidéo De 2019 à 2020, Agathe raconte son quotidien d'étudiante bouleversé

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Le quotidien d'une étudiante, en 2019, c'était ça. En 2020, c'est ça. Agathe témoigne.
VIDEO. De 2019 à 2020, Agathe raconte son quotidien d'étudiante bouleversé Le quotidien d'une étudiante, en 2019, c'était ça. En 2020, c'est ça. Agathe témoigne. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le quotidien d'une étudiante, en 2019, c'était ça. En 2020, c'est ça. Agathe témoigne.

"Voilà, c'était la fameuse soirée d'intégration qui permet de faire se rencontrer anciens et nouveaux étudiants. Donc malheureusement, cette année elle n'a pas pu avoir lieu. Donc c'est passé à travers des événements tels que jeux ou apéros sur Google Meet", raconte Agathe, étudiante en troisième année d'Information et Communication à la Sorbonne Nouvelle, à Paris. Aujourd'hui, cette étudiante est confinée en Bretagne, loin de son 15 mètres carrés parisien. De la fac en présentiel aux visios, des pistes de ski à la maison parentale… le quotidien d'Agathe n'est plus vraiment le même... et les rêves de vacances non plus. "Déjà que l'université, c'est beaucoup de travail perso, et il faut être investi et quand même organisé, déterminé, pour ne pas lâcher déjà l'université quand on y va en présentiel. Alors là, je pense que c'était un défi encore plus gros de rester accroché aux cours et ne pas lâcher dans ces circonstances-là", développe-t-elle.

Des enseignants moins présents ?

Agathe explique aussi ne jamais vraiment voir ses enseignants. "C'est-à-dire qu'à partir du moment où le premier confinement a été annoncé, il y en a pas mal dont on n'a plus entendu parler", raconte-t-elle avant d'ajouter : "Après, il y a ceux qui postent leurs cours juste chaque semaine à l'heure du cours, et puis voilà on se débrouille avec ça." Mais Agathe salue toutefois la présence plus appuyée de certains professeurs : "C'est aussi grâce à ça qu'on s'accroche et qu'on reste accroché je pense." 

Rester positif

Malgré toutes les contraintes, Agathe essaie d'y voir du positif : elle reconnaît, par exemple, avoir acquis une grande autonomie. "C'est vrai qu'on sort, je vais sortir de ma licence l'année prochaine totalement indépendante et avec la capacité d'organisation (...) C'est vrai que j'ai grandi, je pense à tous les niveaux et en partie grâce à ce Covid. Donc c'était "un mal pour un bien" à ce niveau-là", estime l’étudiante.

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