Les lycéens vont bientôt passer le grand oral du baccalauréat, à partir du 21 juin. Difficile de réviser cette épreuve inédite, où il faut prendre la parole en public et argumenter sur un sujet.
A partir du 21 juin, les terminales passeront leur grand oral du baccalauréat. Ces 20 minutes d'expression devant un jury ont de quoi mettre à l'épreuve la timidité des candidats. "Il faut être à l'aise à l'oral, savoir s'exprimer, projeter sa voix, les professeurs encouragent les plus timides à prendre la parole souvent pour qu'ils s'habituent", lance Indryna, lycéenne à Toulouse (Haute-Garonne). Beaucoup ne se sentent pas encore prêts à affronter cette épreuve inédite, après des consignes qui ont plusieurs fois changé ces derniers mois.
Une capacité à argumenter
Certains élèves s'entrainent face à leurs professeurs, comme à Amiens (Somme). "Pour ma part, j'ai peur d'avoir des trous, et du coup j'en fais, mais sinon, c'est comme quand on fait du violon ou du théâtre, plus on répète, plus ça rentre, et plus c'est naturel", explique Leandro Romeo. Lors de cet entraînement, la gestuelle, le débit et les tics de langage sont passés au crible, tout comme la capacité à argumenter.
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