Polémique autour du rapport de l'Observatoire national de la fin de vie
Selon
ce rapport, deux Français sur trois ignorent qu’il existe une loi qui interdit
l’acharnement thérapeutique. Les situations
conflictuelles les plus fréquentes ne sont pas celles médiatisées : elles
concernent principalement les divergences entre médecins et soignants d’où la
nécessité de développer et d’organiser un travail collégial entre
professionnels. Toujours selon ce document, les
2/3 des personnes qui décèdent de maladie relèvent de soins palliatifs. Or
seuls 1/3 des patients qui décèdent à l’hôpital semblent en bénéficier.
Pour la psychologue Marie de Hennezel, qui vient de démissionner de cet observatoire, ce rapport "enfonce des portes ouvertes: nous savions déjà que la loi Léonetti n'était pas connue, qu'elle était mal appliquée, que les professionnels de la santé ne se l'étaient pas appropriés."
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