: Vidéo Vincent Lambert serait visé par "un projet d'enlèvement", selon ses parents

Surprise, jeudi 23 juillet, au CHU de Reims (Marne). L'équipe médicale en charge de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif, a annoncé à sa famille qu'elle refusait de se prononcer sur un éventuel arrêt des soins, et voulait saisir le procureur de la République. Les parents et un demi-frère de Vincent Lambert, partisans de son maintien en vie, ont expliqué devant le perron de l'hôpital les raisons de cette décision : les médecins souhaiteraient que la justice désigne le représentant légal de Vincent Lambert, et ont évoqué "un projet d'enlèvement".

"On peut direr n'importe quoi"

"Il faut attendre maintenant", a déclaré Viviane Lambert, la mère du patient, qui demande toujours que son fils soit transféré dans un centre de soins palliatifs. Le docteur Daniela Simon, qui dirige le service où il est hospitalisé, souhaiterait demander une protection globale auprès du procureur. Selon David Philippon, un demi-frère de Vincent Lambert, elle souhaiterait que la justice désigne un représentant légal du patient, mais a aussi évoqué des menaces qu'elle aurait reçues.

La médecin aurait également "parlé d'un projet d'enlèvement" de Vincent Lambert, sans donner plus de précisions, affirme le père, Pierre Lambert. "On peut dire n'importe quoi", a ajouté sa mère, d'un air manifestement dubitatif. Selon François Lambert, neveu de Vincent et partisan de l'arrêt des soins, interrogé par 20 Minutes, "le docteur Simon a clairement évoqué des risques d’enlèvement et de menaces physiques. Elles émanent d’un lobby que l’on connaît très bien. On vit dans un territoire occupé par l’intégrisme catholique !"