Féminicides : 61 personnes équipées de bracelet anti-rapprochement
Un millier de bracelets électroniques ont été mis à disposition du système judiciaire pour géolocaliser les conjoints ou ex-conjoints violents. Le ministre de la Justice souhaite que le dispositif soit davantage utilisé.
Les bracelets anti-rapprochement "n'ont pas vocation à rester dans les tiroirs", a déclaré le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, vendredi 7 mai, en déplacement à Rouen, trois jours après le meurtre d'une femme de 31 ans par son mari en pleine rue à Mérignac (Gironde). 61 personnes sont actuellement équipées de ce système en France sur 1 000 bracelets disponibles, a appris franceinfo de source judiciaire.
Un système d'alerte
Le bracelet électronique s'accroche à la cheville et permet de géolocaliser les conjoints ou ex-conjoints violents grâce à un système d'alerte. Lorsque l'homme s'approche de la victime, les autorités sont immédiatement prévenues.
>>> Quel bilan des débuts du dispositif anti-rapprochement ?
L'homme de 44 ans qui a immolé son ex-compagne, Chahinez, mère de trois enfants, à Mérignac mardi a été déféré jeudi devant un juge et placé en détention provisoire. Il purgeait au moment des faits une peine de prison aménagée pour violences conjugales et avait interdiction de s'approcher de sa femme. Il n'était pas équipé d'un bracelet car sa condamnation, en juin 2020, était antérieure à la mise en place du dispositif.
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