Grèves des éboueurs : les poubelles s'accumulent
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A Marseille, le mouvement de grève en est à son 15ème jour, les agents réquisitionnés par le préfet ont reçu leur courrier et sont à leur poste, selon les agents territoriaux (propreté) en grève, qui appellent à la mise en place d'une table-ronde entre les syndicats et les élus.
_ Les deux centres de transferts des déchets des Aygalades et de la Capelette sont toujours bloqués. La réquisition a pour but de débloquer ces centres afin que les éboueurs des entreprises privées qui, eux, ne sont pas en grève, puissent y décharger leurs bennes.-
A Ivry dans le Val-de-Marne, le centre de traitement des déchets (le plus grand d'Europe qui gère plus de 600.000 tonnes d'ordures chaque année) est bloqué par les éboueurs de la ville de Paris. Un blocage qui n'empêche pas la délocalisation du traitement de ces déchets, qui peuvent être gérés dans d'autres centres.
_ Dans la capitale, 12% des éboueurs sont en grève. Mais à Paris des entreprises privées gèrent également le ramassage, ce qui permet de juguler l'accumulation des déchets. -
A Toulouse, trois dépôts sur cinq ont reconduit la grève, avec des taux de grévistes de 90% a indiqué la CGT. Le dépôt du Raisin, au nord de la ville, qui avait repris le travail samedi matin, a été rejoint par celui de l'Union, du côté des non-grévistes.
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A Nantes, les poubelles n'avaient pas été ramassées depuis une semaine. Vendredi, un accord a été trouvé entre la ville et les éboueurs en grève contre la réforme des retraites. Ils ont accepté d'effectuer un service minimum ce week-end. Leur préavis prenait fin ce matin.
- A Pau les éboueurs de la ville et de l'agglomération paloise ont décidé la reprise du travail à partir de mardi matin. Les poubelles s'entassaient depuis le 18 octobre dans les rues de la capitale béarnaise et dans les 14 communes de l'agglomération paloise. Les agents territoriaux avaient voté vendredi la poursuite de leur mouvement pour le week-end.
Caroline Caldier, avec agences
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