Centenaire du 11-Novembre : Emmanuel Macron est à Verdun. Regardez l'édition spéciale de franceinfo
Le président de la République s'exprimait aux Eparges, dans la Meuse, nouvelle étape de son marathon qui le conduit sur plusieurs lieux emblématiques de la Grande Guerre, cent ans après l'armistice de 1918.
Ce qu'il faut savoir
Emmanuel Macron poursuit mardi 6 novembre son périple du centenaire de fin de la Grande Guerre. Dans un discours aux Eparges (Meuse), théâtre d’une bataille en 1915, il a annoncé l'entrée au Panthéon du romancier Maurice Genevoix, et la création dans ce même lieu d'un mémorial aux combattants de la Grande Guerre et aux femmes engagées à leurs côtés. Il a exprimé le souhait qu'il soit inauguré l'an prochain, le 11 novembre.
Mardi après-midi, Emmanuel Macron se rendra aux champs de bataille de Verdun, avant de rejoindre à Reims (Marne) le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, pour un hommage à "l'Armée noire".
Un discours aux Eparges. La crête des Eparges a été le théâtre de violents combats le 17 février 1915, qui ont notamment fait rage sous terre : on l'appelle la "guerre des mines". On compte 12 000 morts dans les deux camps. Mardi matin, le président de la République s'est recueilli devant la statue de Maurice Genevoix, avant de prononcer un discours en hommage à l'écrivain, auteur d'un récit saisissant, Ceux de 14.
Une visite à Verdun. Plus tard, le chef de l’Etat se rendra à l’ossuaire de Douaumont, lieu incontournable de la bataille de Verdun, qui abrite les ossements de 130 000 soldats français et allemands.
Les soldats noirs africains à l'honneur. La journée se terminera à Reims, en compagnie du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, pour un hommage à "l'Armée noire". Quelque 200 000 soldats noirs des colonies françaises d’Afrique subsaharienne ont combattu pendant la Grande Guerre, pour la plupart dans les rangs des tirailleurs sénégalais, dont la majorité étaient en réalité originaires du Mali actuel.