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Cinq féministes interpellent Emmanuel Macron pour réclamer un plan d'urgence contre la violence faite aux femmes

Elles ont recueilli 700 000 signatures sur cinq pétitions différente et appellent à des rassemblements vendredi dans Paris pour demanderau président de la République d'agir.

Article rédigé par franceinfo
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Un rassemblement contre la violence faite aux femmes, le 29 octobre 2017, à Paris. (DENIS MEYER / HANS LUCAS / AFP)

"Notre campagne vise à rappeler au président de la République que les discours ne suffisent pas." Cinq féministes lancent un appel dans Le Parisien, jeudi 23 novembre, pour demander à Emmanuel Macron de passer à l'action dans la lutte contre les violences faites aux femmesLaure Salmona, Fatima Benomar, Madeline de Silva, Caroline De Haas et Clémentine Vagne interpellent le président de la République à l'aide des 700 000 signataires de leurs différentes pétitions hébergées sur change.org.

Pour se faire entendre d'Emmanuel Macron, elles appellent à des rassemblements à 11h et 18h30 sur la place de la République à Paris. Elles demandent au chef de l'Etat d'être à la "hauteur de l'enjeu" en accordant des moyens conséquents à la lutte contre les violences faites aux femmes et en annonçant des actions précises. Elles proposent ainsi "un brevet de la non-violence qui permette dès le plus jeune âge d'apprendre le respect et le consentement"

Vendredi, "227 femmes vont être victimes de viol"

La campagne de communication sera déclinée sous plusieurs formes. Une vidéo publiée sur Internet, un hashtag #SoyezauRDV diffusé sur les réseaux sociaux et une affiche. Cette dernière affirme que vendredi 24 novembre, "227 femmes vont être victimes de viol. 1643 femmes vont être victimes d'agressions sexuelles. Dans la majorité des cas, les agresseurs ne seront ni poursuivis, ni condamnés".

Emmanuel Macron doit s'exprimer samedi sur le sujet à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Selon L'Opinion, il devrait notamment annoncer le lancement d'une campagne télévisée, une opération de sensibilisation à l'école, une généralisation de la pré-plainte en ligne ou encore un "recueil de preuves" dans dépôt de plainte à l'hôpital.

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