Cet article date de plus de cinq ans.

Pédophilie : une omerta dans le sport

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 4min
Pédophilie : une omerta dans le sport
Pédophilie : une omerta dans le sport Pédophilie : une omerta dans le sport (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Bien que présente dans le sport, la pédophilie est souvent passée sous silence. "Envoyé spécial" a rencontré une victime présumée de viol.

Le récit est glaçant. "Un week-end on devait aller à une course. Sauf qu'au lieu de s'arrêter sur le lieu de la course il a continué sur la route. Sur le bord il y avait une grosse montée qui menait à une campagne et il s'était arrêté juste la. Il m'a fait monter dans l'arrière de son camion", explique une victime encore particulièrement marquée. Une semaine après son 15e anniversaire, Pauline aurait été violée par son entraîneur. Près de deux ans après les faits, elle accepte de partager son souvenir douloureux, mais précis. "Une fois montée, je n'ai jamais dit autant le mot non en aussi peu de temps, avec des gestes...", poursuit Pauline. Son entraîneur l'aurait ensuite déposée chez ses parents comme si de rien était.

Le président du club pas surpris

La jeune fille n'ose pas révéler à son entourage ce qu'elle a vécu. Le traumatisme la détruit peu à peu. Ses résultats scolaires et sportifs s'effondrent. Sa mère assiste impuissante au naufrage de Pauline avant un jour de trouver les mots. Sa fille lui a alors révélé ce qu'il s'était passé. Pour le père de la jeune fille, il ne fait aucun doute que l'entraîneur va être envoyé en prison. Il contacte immédiatement le président du club pour le prévenir du viol présumé de sa fille. Et le dirigeant n'est pas surpris : l’entraîneur serait "un pourri" selon lui. Le père pense que le club va réagir. Mais il se trompe. "Envoyé spécial" a enquêté pendant huit mois pour mettre au jour un système défaillant dans les clubs de sport.

Retrouvez l'intégralité de ce document jeudi 12 décembre sur France 2 à partir de 21h05. 

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.