: Vidéo Libération de la parole sur les violences sexuelles : "Évidemment que je me réjouis que la honte change de camp", assure la ministre Élisabeth Moreno
"Depuis #metoo, on a effectivement constaté le nombre de femmes qui avaient souffert d’agressions sexuelles, sexistes", a déclaré la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.
"Évidemment que je me réjouis de cette libération de la parole, évidemment que je me réjouis que la honte change de camp, évidemment que je me réjouis que la peur s'éloigne progressivement et que les femmes aient le courage en toute solidarité d'exprimer le désespoir qu'elles ont", a déclaré sur franceinfo samedi 20 février Élisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances. Elle était interrogée sur les accusations de viols visant le journaliste Patrick Poivre d'Arvor et de manière générale sur la libération de la parole sur les violences sexuelles.
Élisabeth Moreno estime que la justice ne se fait pas sur ces plateformes, mais la ministre souligne que "depuis #metoo, on a effectivement constaté le nombre de femmes qui avaient souffert d’agressions sexuelles, sexistes". Sur les possibles excès sur les réseaux sociaux, la ministre affirme qu'elle n'a "pas vu beaucoup de débordements".
Également interrogée sur le hashtag #sciencesporc, qui dénonce les violences sexuelles à Sciences Po et les instituts d’études politiques, Élisabeth Moreno indique ne pas avoir encore reçu le rapport général de l’académie dans les IEP.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.