Plaintes contre Marion Maréchal pour injures transphobes : "Je ne me laisserai pas intimider par les menaces judiciaires", prévient la tête de liste Reconquête

Six associations de défense des droits des LGBT+ ont déposé plainte lundi pour "injure transphobe" contre la tête de liste aux européennes pour Reconquête, après des propos visant l'actrice transgenre primée au festival de Cannes, Karla Sofia Gascon. "Je ne crois pas à la théorie du genre", martèle Marion Maréchal.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Marion Marechal, tête de liste Reconquête pour les élections européennes, le 28 mai 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Je ne me laisserai pas intimider par les menaces judiciaires de ces militants activistes LGBT", a affirmé mardi 28 mai sur France Inter Marion Marechal, tête de liste Reconquête pour les élections européennes. Six associations ont annoncé porter plainte contre la candidate d'extrême droite pour injures transphobes. Alors que le jury du Festival de Cannes a récompensé l'actrice transgenre Karla Sofia Gascon, Marion Maréchal a posté sur le réseau social X : "C'est donc un homme qui reçoit à Cannes le prix d'interprétation féminine. Le progrès pour la gauche, c'est l'effacement des femmes et l'effacement des mères".

Ce post a immédiatement fait réagir les associations de lutte contre l'homophobie et la transphobie : "Je ne me laisserai pas intimider par les menaces judiciaires de ces militants activistes LGBT pour une raison simple c'est qu'on ne m'empêchera pas de continuer à dire ce qui est une vérité. Être une femme ou être un homme, c'est une réalité biologique, que ça plaise ou non", a déclaré la candidate Reconquête. Marion Maréchal persiste et signe. Elle déplore que le jury cannois ait "accordé un prix qui aurait dû être réservé à une femme à un homme transgenre".  Elle ne croit pas "à la théorie du genre" et au fait "qu'un homme naisse dans un corps de femme ou l'inverse".

La candidate dénonce "cette propagande qui aujourd'hui détruit des générations, détruit les jeunes enfants, crée des cas de malaises psychiatriques extrêmement graves avec des enfants qui aujourd'hui sont poussés à la mutilation physique, à prendre des hormones de croissance avec des conséquences durables sur leur fertilité. Je me bats contre cela", a-t-elle poursuivi.

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