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Affaire Gilles Le Gendre : Stanislas Guerini accuse Rachida Dati d'être "partie prenante", elle l'appelle à "prendre au sérieux la parole des femmes"

"Ces faits graves à l'encontre des femmes sont connus et vous le savez", a répondu la maire du 7e arrondissement de Paris dans un tweet.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, au Cirque d'Hiver à Paris, le 24 juin 2021. (THOMAS COEX / AFP)

Le délégué général de La République en Marche Stanislas Guerini a dénoncé, ce lundi sur franceinfo, la concomitance entre les accusations de harcèlement sexuel et moral visant Gilles Le Gendre et le calendrier électoral. Il a accusé Rachida Dati, qui a signalé l'affaire à la justice, d'être "partie prenante".

"J'ai reçu un courrier de Madame Dati en fin de semaine dernière, elle ne donne pas beaucoup de détails sur les faits, elle m'indique qu'elle a saisi la justice. Alors, que la justice puisse faire son travail. (…) C'est assez concomitant avec une élection dans un arrondissement dans lequel Madame Dati est partie prenante", a-t-il commenté. Gilles Le Gendre est candidat de la majorité dans la deuxième circonscription de Paris qui comprend le 7e arrondissement, dont Rachida Dati est la maire Les Républicains.

Stanislas Guerini a déclaré ne pas avoir contacté Gilles Le Gendre pour parler de ces accusations depuis qu'il en a été informé en fin de semaine dernière et a assuré qu'il n'avait pas eu connaissance de faits de harcèlement de sa part avant cela.

Rachida Dati réagit

Sur Twitter, à la mi-journée, Rachida Dati a interpellé le nouveau ministre de la Transformation et de la Fonction publique en lui faisant remarquer : "Prendre au sérieux la parole des femmes n'est pas votre priorité Stanislas Guérini ! Vous actez la saisine de la justice, mais alors pourquoi avoir investi Gilles Le Gendre [pour les législatives] ? Ces faits graves à l'encontre des femmes sont connus et vous le savez."

À la mi-mai, Stanislas Guerini avait déjà été vivement critiqué après des propos sur Jérôme Peyrat, qui était alors encore candidat La République en Marche dans la quatrième circonscription de Dordogne. Le délégué général du parti de la majorité avait estimé sur franceinfo que Jérôme Peyrat, condamné pour violences conjugales, était un "honnête homme" et disait qu'il ne le croyait "pas capable de violences sur les femmes". Stanislas Guerini avait présenté ses excuses quelques heures plus tard.

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