Agnelet condamné à 20 ans de réclusion criminelle
En première instance, en décembre 2006, Jean-Maurice Agnelet avait été acquitté par la cour d'assises des Alpes-Maritimes, à Nice. Il ne dispose plus que du recours d'un pourvoi en cassation pour échapper à la prison. Jean-Maurice Agnelet, avocat de métier, a toujours nié toute implication.
Le parquet général soutenait qu'il avait fait disparaître Agnès Le Roux, alors sa maitresse, après avoir obtenu qu'elle cède ses parts dans le Palais de la Méditerranée, l'un des plus grands casinos de Nice, à Jean-Dominique Fratoni, patron du casino rival Le Ruhl et supposée figure de la pègre locale. Le parquet s'appuyait sur un faisceau de présomptions mais ne disposait pas de preuves. Il n'a jamais pu dire quand et comment Agnès Le Roux aurait été tuée.
Sans preuves et sans cadavre, en presqu'un mois d'audiences, de nombreux indices auront néanmoins peut-être permis aux jurés de mieux cerner le mystère de la disparition de sa maîtresse. Contrairement à Nice où l'accusé était apparu désinvolte, il a joué à Aix dans un registre plus sobre, sans éviter toutefois certaines incohérences.
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