Attentat déjoué sur la Côte d'Azur ? Ce que l'on sait
Ibrahim, 23 ans, avait
disparu des écrans radars de la DCRI en septembre 2012. Il avait quitté la France
pour la Syrie. Il y est resté 18 mois à combattre auprès de djihadistes. Et, en
janvier dernier, il a été contrôlé par la police à la frontière grecque. Le jeune
homme avait sur lui une clé USB sur
laquelle se trouvent des documents expliquant comment fabriquer une bombe
artisanale.
Ibrahim rentre en France, il est aussitôt interpellé.
A son domicile, les enquêteurs retrouvent
une arme de poing, mais surtout un kilo de TATP, un explosif rudimentaire.
Une cannette entourée de vis et de clous
L'explosif est
réparti dans trois cannettes de soda, l'une d'elles est entourée de vis et de
clous. Les policiers sont donc persuadés qu'Ibrahim voulait commettre un
attentat dans les mois à venir sur le sol français. Ils
pensent qu'il serait lié à la cellule islamiste de "Cannes Torcy",
une cellule considérée par la justice comme la plus dangereuse depuis la vague
d'attentats en France au milieu des
années 90.
Le parquet, lui, se
montre beaucoup plus prudent, l'enquête n'ayant pas permis de déterminer si
l'homme avait un projet précis, une cible une date ou un lieu.
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Mais, pour un proche de l'enquête cité par l'AFP, "cette affaire est emblématique de ce qu'on a toujours craint", des personnes parties en Syrie mener le djihad et qui reviennent "radicalisées, formées, aguerries " avec un projet terroriste. "Quand il est parti, ce gars ne savait sans doute pas faire un pétard de foire ."
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