Autolib' peut garder son nom
Trois ans de litige pour en arriver là : Autolib' garde son petit nom. Inutile de rebaptiser ces mini-voitures électriques en accès libre dans les rues de Paris, comme le réclamait en justice depuis 2009 le loueur de voiture Europcar.
Objet de la plainte du loueur : ce nom, Autolib', trop proche de sa propre marque Autoliberté (qui propose aux clients de se faire livrer la voiture de location chez eux). De quoi soupçonner, selon lui, une contrefaçon. Dans un premier temps, la justice avait débouté Europcar, puis avait finalement condamné la Ville de Paris à renommer son service d'autopartage. Un pourvoi en cassation avait même été formé. Mais les trois protagonistes ont réussi à trouver un accord à l'amiable annoncé ce mercredi.
La coexistence des marques
Il s'agit d'un accord pour trois ans de "coexistence de marque" et de partenariat commercial entre Autolib' (qui appartient au groupe Bolloré) et Europcar. Concrètement, la Ville de Paris mènera des campagnes de publicité communes au profit des deux marques, et Autolib' lui-même fera la promotion de l'offre Autoliberté d'Europcar. En échange, ce dernier renonce à ses poursuites judiciaires. Cet accord doit cependant être examiné par le Conseil de Paris le 10 décembre.
Autolib', lancé il y a un an, propose aujourd'hui 1.750 voitures à ses 17.500 abonnés annuels en Ile-de-France. Un service en plein déploiement malgré quelques ratés. Le service Autoliberté d'Europcar, lancé dix ans plus tôt, compte 4.000 abonnés à Paris, Marseille et Lyon.
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