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"Bonnets rouges" : prison avec sursis pour un prévenu

Trois prévenus comparaissaient, lundi, devant le tribunal correctionnel de Quimper. Ils étaient jugés pour des violences survenues en marge du rassemblement des "Bonnets rouges" à Quimper, le 2 novembre. L'un d'eux a été condamné à deux mois de prison avec sursis.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Stephane Mahe Reuters)

Un des trois prévenus convoqués lundi devant le tribunal correctionnel de Quimper pour des violences survenues le 2 novembre lors du rassemblement des "Bonnets rouges" dans la ville a été condamné à deux mois de prison avec sursis.

Le parquet a aussi requis une peine de huit mois avec sursis et 180 heures de travaux d'intérêt général à l'encontre du deuxième prévenu, Benjamin, 27 ans, dont le jugement sera rendu le 9 décembre. L'audience du troisième, André, 46 ans, a été renvoyée au 11 décembre pour une question procédurale. Ce dernier a reconnu avoir jeté deux bouteilles de verre sur les policiers.

Benjamin, présenté par son avocate comme étant un anarchiste, a reconnu avoir donné des coups de pieds et de poing à des gendarmes. Sa défense a cependant demandé la requalification des faits, évoquant uniquement des faits de rébellion. Benjamin et André comparaissaient pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique ".

Aucun n'a revendiqué faire partie du mouvement des "Bonnets rouges"

Le jeune homme de 18 ans, Guillaume, a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour "violences en réunion ". Il a reconnu avoir porté un coup de poing a un manifestant portant un bonnet rouge, en marge du rassemblement, lors d'une rixe devant un bar. Aucun des trois prévenus n'a revendiqué faire partie du mouvement des "Bonnets rouges". Deux autres personnes sont convoquées également le 28 novembre pour des faits de violence lors de la manifestation.

Le rassemblement contre l'écotaxe et pour l'emploi en Bretagne avait réuni le 2 novembre entre 15.000 et 30.000 personnes, selon les sources, et donné lieu à de violentes échauffourées. Cinq personnes avaient été blessées, quatre manifestants et un CRS. Un petit groupe de manifestants avait jeté sur les forces de l'ordre pierres, pavés, barres de fer, pots de chrysanthèmes et fusées de détresse. Les policiers avaient répondu en faisant usage de canons à eau et de grenades lacrymogènes.

Les "Bonnets rouges" appellent à un nouveau rassemblement le 30 novembre à Carhaix Finistère.

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