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"Corruption" le mot à la Une de la presse internationale

La garde à vue puis la mise en en examen de Nicolas Sarkozy a été largement commentée dans les journaux internationaux.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le quotidien Catalan Ara titre sur "la fin de Sarkozy?" © Capture d'écran Ara)

Les soucis judiciaires de Nicolas Sarkozy se sont retrouvés cette nuit à la Une des médias internationaux. Un ancien président en garde à vue, puis mis en examen pour "corruption active", ça fait parler. Et d’ailleurs, le mot qui revient le plus, c’est "corruption".

Les journaux rappellent que ce n’est pas la première mise en examen de Nicolas Sarkozy, qui "bénéficie toujours de la présomption d’innocence ", comme le souligne Huffington Post , qui rappelle que les "précédentes poursuites contre l’ancien président se sont conclues par un non-lieu ". Le journal suisse La Cité note de son côté que Nicolas Sarkozy, "qu’il soit ou non innocent ", l’ancien président, "trimbale une batterie de cuisine complète à faire rêver les marmitons les mieux dotés ". 

"La chute"

Sur le fond de l’affaire le site belge du Soir relaye une vidéo pour "comprendre l’affaire des écoutes en 2 minutes ". Le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung liste la série d’affaires dans lesquelles le nom de Nicolas Sarkozy apparait.

Les journaux s’interrogent dons sur la possibilité d’un retour de Nicolas Sarkozy en politique: "Peut-il revenir ou est-ce la fin de Sarkozy ? ", titre le quotidien catalan Ara . Le journal belge Le Soir indique simplement quant à lui que "les obstacles judiciaires se multiplient"  sur la route de Nicolas Sarkozy, alors que La Stampa italienne va plus loin en titrant sur "la chute d’un homme et d’un pays ". La belle-mère de Nicolas Sarkozy, Marisa Bruni Tedeschi, a accordé une interview à ce quotidien et a estimé que "le vrai scandale est ce coup de théâtre, la modalité et le moment choisi pour porter ces accusations contre Nicolas ", ajoutant, "c'est juste le moment pour lui couper les jambes à jamais. Il était évident que sa carrière politique ne se serait pas arrêtée là (...); L'initiative de la justice arrive précisément au moment où l'on créait les conditions de son retour à la tête de l'UMP ", la droite française. 

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