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Début du procès de l'auteur présumé de la tuerie du cinéma d’Aurora

Le procès de James Holmes, auteur présumé de la tuerie du cinéma d’Aurora, qui a coûté la vie à 12 personnes en juillet 2012, s’ouvre ce mardi dans le Colorado. La sélection du jury devrait durer plusieurs mois. L’enjeu du procès est de déterminer s'il était en possession de ses facultés mentales au moment des faits.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (James Holmes aux côtés de son avocate Tamara Brady © MAXPPP)

C’est un procès d'un drame qui a marqué les Etats-Unis qui s’ouvre ce mardi dans le Colorado. Celui de la tuerie telle qui a touché le cinéma Aurora en juillet 2012. James Holmes, étudiant en neuroscience à l’université du Colorado, est accusé d’être entré en pleine séance du film The Dark Knight Rises , le dernier volet de la trilogie Batman réalisé par Christopher Nolan et d'avoir ouvert le feu au hasard dans la salle de cinéma.

Cette fusillade a fait douze morts et 70 blessés. Au préalable, l'appartement du jeune homme de 27 ans avait été piégé avec de nombreux explosifs artisanaux que les enquêteurs ont dû désactiver pour perquisitionner.

La responsabilité pénale en question 

La responsabilité pénale de l'auteur présumé de la tuerie sera au centre des préoccupations des 24 jurés, qui doivent être sélectionnés à partir de ce mardi. La peine de mort, requise par les procureurs, ne peut s’appliquer si le discernement de James Holmes était altéré par une démence lors des faits.

Celui qui arborait  une chevelure orange rappelant le personnage maléfique du Joker du Comic Batman lors d’une première audience, a subi deux expertises psychiatriques. Les témoignages des experts devraient revêtir une importance capitale. De leur côté, les parents de l’accusé ont publié une lettre ouverte dans le Denver Post , dans laquelle ils défendent leur fils, atteint selon eux d’une "grave maladie mentale".

Si l’aliénation mentale est reconnue, James Holmes serait incarcéré dans un hôpital psychiatrique du Colorado. Il ne pourrait être libéré que s’il était déclaré sain d’esprit ne représentant plus un danger pour autrui ou lui-même. Une hypothèse hautement improbable selon les experts.

Les déclarations préliminaires de l’accusation et de la défense ne devraient pas intervenir avant au moins trois mois.

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