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Deux ex-agents de la SNCF jugées pour une fausse agression

La première voulait partir en vacances, la seconde se consacrer à la danse : elles avaient mis en scène leur agression... Leur procès s'ouvre devant le tribunal correctionnel de Pontoise. Pour "tentative d'escroquerie et provocation de mineur à commettre un crime ou un délit".
Article rédigé par Delphine Gotchaux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le procès d'une fausse agression, aujourd'hui à Pontoise... © RADIOFRANCE/ Frédéric Wittner)

L'une devait partir en vacances rejoindre sa famille, l'autre voulait prendre un peu de temps pour se consacrer "librement" à la danse, selon ses propres mots.

Alors ces deux femmes de 26 et 37 ans n'ont rien trouvé de mieux que d'organiser une agression, pour obtenir un arrêt de travail longue durée. L'idée est venue à l'une de ces salariées de la SNCF après avoir été réellement agressée quelques mois plus tôt. Pour orchestrer leur mascarade, elles demandent donc à deux adolescents de 15 et 16 ans de les molester  sur le quai de la gare Champ de course, à Enghien - c'était en janvier dernier. Coups de poing dans le ventre, dans les jambes, filmés par les caméras de vidéosurveillance. Les enquêteurs parviennent très vite à identifier les deux mineurs, qui craquent en garde à vue et montrent les échanges de textos avec les employés de la SNCF qui leur avaient promis 200 euros pour leur participation. Interpellées, les deux jeunes femmes ont elles aussi fini par reconnaître le subterfuge. Elles ont depuis été licenciées par la SNCF. Aujourd'hui, elles encourent une peine maximale de cinq ans de prison.

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