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Dieudonné : une "nocturne républicaine" organisée samedi à Limoges face à son spectacle

La mairie de Limoges avait été l'une des premières à manifester fin décembre son opposition à la venue de l'humoriste controversé et de son spectacle "Le mur".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Dieudonné lors d'une représentation de son spectacle "Asu Zoa", au théâtre de La Main d'Or, à Paris, le 11 janvier 2014. (ALAIN JOCARD / AFP)

Dieudonné continue la tournée de son spectacle Asu Zoa, samedi 25 janvier, au Zénith de Limoges. Mais le député-maire PS Alain Rodet n'entend pas rester muet. Il avait été parmi les premiers à manifester son opposition à la venue de l'humoriste controversé et de son spectacle Le mur, et a décidé d'organiser, samedi, une "nocturne républicaine" .

Elle se tiendra face à la salle où se tiendra la représentation. L'élu souhaite que ce rassemblement "dépasse la seule question antisémite". Pour lui, "il s'agit de dénoncer toutes les persécutions, les stigmatisations, toute forme de racisme".

"Il fallait que l'on montre notre vigilance"

"Selon les informations que nous avons, le [nouveau] spectacle a bien été expurgé de ses propos antisémites. Il nous était donc difficile de prendre un arrêté sans s'exposer à des difficultés judicaires, d'autant qu'une mesure d'interdiction n'est pas toujours bien comprise du public", a expliqué l'élu. (...) Il y a ici une mémoire collective, qui n'a pas besoin de l'actualité pour rester à fleur de peau. Il fallait que l'on montre notre vigilance à M. M'bala M'bala qui, quelles que soient les modifications apportées à son spectacle, n'est pas avare de commentaires antisémites", a-t-il ajouté.

Placée sous l'égide de la municipalité et fédérant un collectif d'associations de défense des droits de l'homme, cet événement, le premier genre, se tiendra au Musée de la Résistance, lieu symbolique de mémoire d'un des maquis les plus actifs de France. Militants de partis politiques, membres de syndicats ou d'associations anti-racistes et de défense des droits de l'homme ont déjà annoncé leur participation.

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