Elue écologiste mise en examen : la gauche accuse le coup, la droite attaque
Un élu mis en examen, l'affaire n'est pas si banale.
Une affaire "très très grave" , insiste le maire de Paris, Bertrand Delanoë. "Je souhaite que la police et la justice puissent rapidement faire toute la lumière sur cette affaire et, compte tenu de la gravité des faits reprochés et de sa mise en examen, j'invite Florence Lamblin à en tirer toutes les conséquences sur l'exercice de son mandat issu du suffrage universel".
Du côté des écologites, on ouvre grand le parapluie. "Si les faits sont avérés, ils sont graves et il faut qu'ils soient condamnés" . Europe Écologie-Les Verts, par la voix de son porte-parole national Jean-Philippe Magnen, estime que "ces faits n'ont rien à voir avec EELV ni son activité d'élue. On ne cite que son nom alors que huit personnes sont concernées" .
Le député écologiste de Paris Denis Baupin se dit "abasourdi" et affirme avoir "beaucoup de mal à croire ça."
Yves Contassot, élu écologiste lui aussi dans le XIIIe, est plus offensif. Il dénonce "une tentative d'instrumentalisation politique" . Florence Lamblin est la seule, dit-il, "dont le nom est jeté en pâture (...) Ce n'est pas totalement le fruit du hasard". D'autant, selon lui, que les réactions de l'opposition ont été "quasi-instantanées" .
Droite et extrême-droite font feu
L'UMP parisienne a ainsi mis en cause la "permissivité" de la gauche - faisant même un lien entre cette affaire de blanchiment et la position très tolérante des Verts sur le cannabis.
Le Front national dénonce, lui, "la pourriture à tous les niveaux [...] On peut l'affirmer : une des premières causes de l'insécurité angoissante qui nous envahit, c'est la corruption généralisée aux plus hauts niveaux. Les cas de cette élue écologiste et des responsables policiers de Marseille nous le prouvent" , écrit dans un communiqué Wallerand de Saint-Just.
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