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La France expulse deux imams et trois militants islamistes

Le ministre Claude Guéant a ordonné l'expulsion des cinq hommes, annonce un communiqué du ministère de l'Intérieur. Deux d'entre eux, un Algérien et un Malien, ont été reconduits dès ce lundi dans leur pays d'origine. Au nom de la protection des intérêts fondamentaux de l'État. Nicolas Sarkozy, depuis son meeting à Nancy, a parlé d'"avertissement".
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Après avoir refusé la semaine dernière l'entrée sur le territoire de quatre prédicateurs censés participer au rassemblement annuel de l'UOIF, le ministère de l'Intérieur franchit un nouveau palier dans sa lutte contre l'islamisme radical en France. Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, un imam malien et un militant algérien, considérés comme radicaux, ont été expulsés ce lundi pour atteinte aux intérêts fondamentaux de l'État. Le premier serait responsable de prêches promouvant "l'antisémitisme, le port du voile intégral, le rejet de l'Occident et l'éducation des adolescents difficiles dans des écoles coraniques à l'étranger ". Le second avait été condamné pour avoir joué un rôle dans les attentats de Marrakech en 1994 et aurait repris du service "ces semaines passées ". 

"Il n'y aura pas d'exceptions, ni d'indulgence" (Sarkozy)

Ce communiqué prévient que trois autres personnes, dont deux imams saoudien et turque, feront eux aussi l'objet de mesure d'expuslion. Et que d'autres encore sont à prévoir ultérieurement. Conformément aux propos de Nicolas Sarkozy déclarant la semaine dernière qu'il souhaitait expulser de France "un certain nombre de gens qui n'ont, au fond, rien à y faire ". Le président-candidat en meeting à Nancy prévient désormais : "tous ceux qui tiendront des propos contraires aux valeurs de la République seront instantanément mis dehors du territoire de la république française [...] Il n'y aura pas d'exception, ni d'indulgence ". 


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