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Le plan social chez PSA de nouveau retardé par une plainte des syndicats

Le plan social chez PSA, qui prévoit notamment 8.000 suppressions de postes et la fermeture d'Aulnay, est visé par une nouvelle action en nullité. Le syndicat Sud a saisi la justice, estimant insuffisantes les offres de reclassement vers le site de Poissy.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jacky Neagelen Reuters)

Les syndicats jouent la montre et les procédures.
À moins d'une semaine du Comité central d'entreprise qui devait lancer, vendredi, le plan social chez PSA, Sud a saisi la justice. Une action en nullité pour dénoncer l'insuffisance des offres de reclassement proposées aux salariés d'Aulnay-sous-Bois vers le site de Poissy (Yvelines).

Le CCE est reporté à une date ultérieure, dans l'attente d'une décision de la justice. Sans doute pas avant la fin du mois, car le tribunal des référés a prévu de rendre sa décision le 26 avril.

Le plan social qui doit être lancé chez PSA prévoit, outre la fermeture définitive de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), une forte réduction des capacités de production de l'usine de Rennes (Ille-et-Vilaine) et, au total, 8.000 suppressions de postes.

L'avocat de Sud, qui représente également la CGT d'une division de Faurecia, filiale de PSA, avait déjà obtenu fin janvier la suspension du plan social pour défaut d'information des syndicats. La justice doit se prononcer jeudi sur cette première action.

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