Le premier pas de Renaud Donnedieu de Vabres dans l’affaire Karachi
Mis en examen dans l'affaire Karachi, l'ex-ministre aurait avoué, lors de sa garde à vue les 13 et 14 décembre dernier, qu'il était "tout à fait possible " qu'il ait imposé des personnes "utiles par leurs informations ", mais, précise-t-il, "comme intermédiaires bénéficiant de contrats, non ".
Des informateurs mais pas d'intermédiaires bénéficiant de contrat.
C'est donc en ces termes que Renaud Donnedieu de Vabres a parlé des maillons
comme Ziad Takkiedine, selon un PV consulté
aujourd'hui par l'AFP.
Pour l’avocat des familles des victimes de l’attentat de Karachi, il est de plus en plus tangible que ces contrats d'armement ont pu donner lieu à des rétrocommissions. Elles auraient servi à financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.
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