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Le premier pas de Renaud Donnedieu de Vabres dans l’affaire Karachi

L’ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres a admis qu’il était "tout à fait possible" qu’il ait imposé plusieurs informateurs dans la négociation de contrats d’armement en 1994. C'était avec le Pakistan et l'Arabie Saoudite. Des informateurs mais pas d'intermédiaires bénéficiant de contrat.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Mis en examen dans l'affaire Karachi, l'ex-ministre aurait avoué, lors de sa garde à vue les 13 et 14 décembre dernier, qu'il était "tout à fait possible " qu'il ait imposé des personnes "utiles par leurs informations ", mais, précise-t-il, "comme intermédiaires bénéficiant de contrats, non ".

Des informateurs mais pas d'intermédiaires bénéficiant de contrat.
C'est donc en ces termes que Renaud Donnedieu de Vabres a parlé des maillons
comme Ziad Takkiedine, selon un PV consulté
aujourd'hui par l'AFP.

Pour l’avocat des familles des victimes de l’attentat de Karachi, il est de plus en plus tangible que ces contrats d'armement ont pu donner lieu à des rétrocommissions. Elles auraient servi à financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.


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