Les locaux de Claude Guéant perquisitionnés aussi dans le dossier libyen
Tout ce que l'on sait, c'est que les policiers ne sont pas repartis bredouilles de chez Claude Guéant. Après avoir perquisitionné à son domicile et à son cabinet d'avocats, ils ont saisi plusieurs document susceptibles d'éclairer l'affaire Kadhafi-Sarkozy.
Une première perquisition avait eu lieu mercredi, dans le cadre de l'instruction ouverte pour faux et détournement publics, suite à l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans le litige qui l'opposait au Crédit Lyonnais - ce que l'on appelle l'affaire Tapie/Lagarde.
Une seconde perquisition a été diligentée, à la demande du parquet de Paris, pour nourrir le dossier libyen. Une perquisition qui s'inscrit dans le cadre de l'enquête ouverte après la plainte déposée par Nicolas Sarkozy.
Un document, publié l'an dernier par Mediapart, révélait que Kadhafi aurait versé quelque 50 millions d'euros pour financer la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. Le président avait déposé plainte pour "faux et usage de faux".
Le parquet s'est vu conforté par les accusations proférées, en janvier dernier, par l'intermédiaire Ziad Takieddine... entendu dans le volet financier de l'affaire Karachi.
Takieddine avait, à cette occasion dit avoir des preuves du financement de la campagne par la Libye. Il évoquait notamment plusieurs rencontres entre bachir Saleh, secrétaire particulier de Kadhafi, et... Claude Guéant.
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