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Pots-de-vin : la Libye porte plainte contre la Société Générale

La banque française est accusée par le fonds souverain libyen d'avoir versé des pots-de-vin à un proche du fils Kadhafi. La Libyan Investment Authority a porté plainte à la Haute Cour de Londres, et réclame 1,5 milliards de dollars, 1,09 milliard d'euros, de compensations.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"Malversation et actes de corruption", affirme la LIA, la Libyan Investment Authority. Le fonds souverain libyen a décidé de poursuivre en justice la Société Générale ; il a porté plainte auprès de la Haute Cour de Londres.

La LIA poursuit la Société Générale, trois de ses filiales, et Walid Giahmi, un proche d'un des fils Kadhafi, Seif al-islam, et leur réclame 1,5 milliard de dollars de compensations (1,09 milliard d'euros). Selon elle, les investissements et les transactions effectuées en son nom ont généré de lourdes pertes.

Allégations infondées ?

Selon la plainte, la Société Générale a versé au moins 58 millions de dollars à Leinada, une structure basée au Panama et dirigée par Walid Giahmi. "Les paiements s'effectuaient en contrepartie de supposés services de conseil"  sur l'investissement par la LIA de 2,1 milliards de dollars (1,5 milliards d'euros) dans des obligations émises par la Société Générale et plusieurs de ses filiales entre fin 2007 et mi-2009.

La Société Générale nie en bloc, et conteste ce qu'elle appelle des "allégations infondées" .

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