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Pour Manuel Valls, "il y a une menace terroriste en France"

Le ministre de l'Intérieur réagissait au coup de filet antiterroriste concrétisé samedi matin. Onze personnes ont été interpellées dans le cadre de l'enquête sur une tentative d'attentat contre une épicerie juive. Un des suspects a été tué. Manuel Valls dénonce "des réseaux terroristes dans nos quartiers".
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Ils ont "failli commettre l'irréparable" , assure le ministre de l'Intérieur. Après le vaste coup de filet dans plusieurs villes de France, Manuel Valls parle d'une "cellule, bien organisée, avec des contacts entre ses différents individus" . Un terme déjà utilisé par le procureur de Paris, François Molins, qui évoquait même "un réseau" de "délinquants convertis à l'islam radical" .

"Un islamisme radical nourri de fantasmes, de haine"

Pour Manuel Valls, ce groupe devait être "mis hors d'état de nuire" , puisque l'arme utilisée dans l'attaque à Sarcelles, "une grenade défensive originaire sans doute de l'ex-Yougoslavie, était faite pour tuer" . "Il y a une menace terroriste en France" , assure le ministre, qui parle même de "réseaux terroristes dans nos quartiers" . "L'affaire Merah en a été la démonstration. Cet islamisme radical se nourrit de fantasmes, de haine, à l'égard de notre pays et des Juifs de France."

"Il ne s'agit pas d'étrangers" , ajoute Manuel Valls. "Il s'agit de Français convertis, de Français musulmans. Mais ne confondons pas ces gens" avec la communauté musulmane de France.

Dans la journée, onze personnes ont été interpellées, notamment à Cannes. À Strasbourg, l'un des suspects, Jérémie Louis-Sidney, 33 ans, a été tué "en martyr"  par les policiers. L'homme avait vidé son barillet sur les fonctionnaires. Son empreinte ADN avait été retrouvé sur la grenade utilisé dans la tentative d'attentat à Sarcelles, contre une épicerie casher.

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