Cet article date de plus de dix ans.

Affaire Agnelet : les policiers italiens à la recherche du corps d'Agnès Le Roux

Ils ont ouvert une enquête préliminaire après que le fils de Maurice Agnelet a assuré que son père lui avait indiqué savoir où se trouvait le corps d'Agnès Le Roux, disparue en 1977. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Maurice Agnelet arrive au tribunal de Rennes (Ille-et-Vilaine), où il est jugé une troisième fois pour le meurtre d'Agnès Le Roux, le 17 mars 2014. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

Pendant que la famille du principal suspect se déchire, les recherches reprennent en Italie pour retrouver le corps d'Agnès Le Roux, disparue en 1977. Le capitaine Silvio De Luca, chef des carabiniers de la ville de Cassino, a annoncé mercredi 9 avril, l'ouverture d'une enquête préliminaire dans l'affaire Agnelet"

Lundi, au cours du procès de Maurice Agnelet, qui se déroule en ce moment à Rennes (Ille-et-Vilaine), l'un des fils de l'accusé avait assuré que son père lui avait confié avoir assassiné la jeune femme dans cette zone. 

"Recherche d'ossements de femmes"

Au micro de LCI, le chef des carabiniers a indiqué à "qu'ils étaient déjà à la recherche d'ossements de femmes", mais qu'ils ne disposaient pas d'une "localisation géographique" leur permettant d'affiner la zone à parcourir. 

Selon les déclarations de Guillaume Agnelet, confirmées mercredi dans un nouveau témoignage, Maurine Agnelet et Agnès Le Roux étaient "allés faire du camping dans un coin tranquille près de Monte Cassino." C'est là qu'"il aurait, pendant son sommeil, tiré sur Agnès". Toujours dans les confessions qu'il aurait faites à son fils, il aurait ajouté que "'tant que le corps n'est pas retrouvé, je ne risque rien. Moi, je sais où il est, le corps".

L'accusé, ainsi que la mère de Guillaume Agnelet et son frère, Thomas, ont tous trois mis violemment en doute la parole du fils accusateur, évoquant sa "souffrance", "les délires" et même "la schizophrénie" de ce dernier. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.